les dents de la liberté[Alban's mission]

[alban chaos]

Il est temps que je m'y mette! J'ai beaucoup de travail à faire et surtout nettoyer ma chambre. En effet, ça doit faire quelques mois que je n'y ai pas mis les pieds à part pour dormir. C'est remplis de toile d'araignée, de poussière et de... trucks. Bon on va dire que c'est dégueulasse. En tout cas, il est temps que je mette de l'huile de coude et que je fasse quelque chose de mes dix doigts! C'est alors qu'un coup de vent passe. Un coup de vent qui a ouvert la porte et a lancé

"T'as une mission. Va voir Komui".

Les assistants doivent vraiment être débordés! Je n'ai même pas vu son visage! En tout cas, si le monde a encore besoin de mes services, je réponds présent!

Je me dirige vers le boss en me perdant une ou deux fois. Je dois avouer que je n'ai pas vraiment le sens de l'orientation, mais là c'est pire! La taille de ce bâtiment dépasse les plus grandes cathédrales. Et les couloirs et murs égales en nombre le labyrinthe de Pan. C'est dommage qu'il ne font pas de carte de poche! Ah! Je suis enfin devant la porte mais n'ose pas entrer. J'ai comme un mauvais pressentiment... un très mauvais pressentiment... J'entre finalement avec prudence, mais c'est inutile: une pile de dossier me tombe dessus et me renverse comme une merde.

"Qui est là? Il y a quelqu'un. Appelle une voix qui m'est familière
- Komui! Je croyais que vous alliez enfin ranger vos paperasses! Me plains- je
- Désolé mon garçon, dit un des scientifiques assistants, mais depuis la multiplication des attaques Akuma, nous avons de plus en plus de dossier."

Je me sors de la pile écroulée avant de me retrouver avec des dossiers dans les bras, posés par Kamui:

"Tenez s'il vous plaît. J'ai besoin d'une petite aide."

Je reste le plus immobile que possible pendant qu'il prend mes dossiers un par un pour en refaire une pile.

"Bien, commence Kamui, depuis quelque temps nous avons quelques petits problèmes à l'autre bout du monde.
- Que voulez- vous dire? L'interrogeai- je pendant qu'il ramasse d'autres dossiers pour les poser sur mes bras.
- Vous avez déjà entendu parler des OVNI?
- Euh... Personne n'y croit à ces sottises... N'est- ce pas?
- Eh bien sachez que depuis quelques temps, les habitants de New York sont témoins d'objet volant non identifié qui sortent de la statut de la liberté.
- Ce ne peut être que des racontars.
- "Racontars" de plusieurs centaines de témoins? De toute façon, nous pensons que ce sont ds Akumas. Donc ta mission consiste à découvrir le fond des choses et à éliminer ce qu'il y a à... éliminer."

Je sais ce qu'il me reste à faire.

"Au fait, ajoute Kamui, ton train part dans deux heures pour le port"

Je lâche brutalement les dossiers et cours me préparer pour mon voyage avant de rater mon train laissant derrière moi des

"Oh non!", "Pas ça!!", "Nous sommes fichu!!"...


Je suis enfin arrivé à destination: NEW YOOOOORK! Bon c'est pas que j'aime particulièrement cette ville, mais j'aime bien la chanson. Elle est peut - être pas super connue, mais moi je connais au moins la fin.
J'admire les plus grands bâtiment et les plus grands monuments du monde. Il paraît que l'un d'eux aurait la particularité de fournir la population en racontar et en rumeur infondée. Tout ça ne m'a pas l'air très net.
On dirait que la congrégation n'a rien trouvé de mieux pour se débarrasser de moi. Je sais que je suis au point mort ces temps si niveau missions, mais ils auraient pu au moins trouvé quelque chose de vraisemblable.

On va dire que Komui s'est rattrapé en invoquant les soupçons "Akuma", mais s'il croit pouvoir me berner, c'est raté. Je vais donc me balader un peu partout puis aller à l'intérieur de la statut de la liberté.
S'il y a quelque chose à découvrir, je le découvrirais. Sinon, je n'aurais pas perdu mon temps. Surtout en sachant que ce sera peut- être un bonne blague que me ferons les exorcistes pour que je me bouge un peu.

On est en fin d'après- midi, et je suis à Central Parc à manger une bonne glace à la fraise. Les oiseaux chantent, le soleil brille et les vielles dames sont de sorties. Et enfin, c'est l'heure de découvrir la vérité.
J'avance sur une allée bordée de fleurs tout du long comme pour faire un hommage aux visiteurs qui y feront peut - être une balade ou aux amoureux qui n'ont plus d'argent pour acheter des fleurs à leurs amants.

Sans que je ne m'y attende, un enfant s'accroche à mon index de ses doigts pas plus gros que... que... que dire? Ses doigts sont très petits comme tous les enfants.
En fait, toute sa main ne pourrait pas tenir deux de mes doigts sans difficulté et en plus, elle a l'air tellement fragile et monstrueusement blanche que j'en ai encore la chair de poule.

"Monsieur, monsieur! Dit il sur un ton enfantin. Je sais plus où sont mes parents. Vous pouvez m'aider à les retrouver?"

Je regarde ce petit gars pas plus grand que ma jambe m'interpeller avec autant d'aisance et si peu de retenu que je me dis que les enfants d'aujourd'hui sont décidément bizarre et extrêmement flippant.
Je le regarde d'abord pour voir quelque chose de malicieux dans son regard ou du moins une lueur de moquerie, mais je ne vois rien de suspect. S'il ne veut que me faire une farce, il joue très bien la comédie le petit gars!

"Tu t'appelles comment? Et tu les a perdu où tes parents?
- Je m'appelle Carlos et Mes parents m'ont abandonné devant le lac près d'ici
- Abandonné? Tu sais au moins ce que ça veut dire gamin?
- Euh... c'est pas quand on lâche la main de quelqu'un et qu'on cours loin et qu'on revient pas même si on pleure?"

Je le regarde avec incrédulité. J'ai dû mettre une minute à comprendre ce qu'il voulait dire. Je crois qu'il a une vague idée de ce qu'est un abandon mais on va dire que ce n'est qu'un enfant, alors on va dire qu'il n'a rien dit.

"Allons chercher tes parents et arrêtes de raconter n'importe quoi"

J'attrape alors sa main et nous nous dirigeons vers le lac en question